Enrick Barbillon animera le débat sur le stress de l’intendant mercredi 27 novembre avec Sarah Pontabri, naturopathe, Mike Davie, intendant en chef du Hazel Grove Golf Club et Patrice Bernard, intendant des golfs de Biarritz et d’Ilbbaritz, ancien président de l’Agref. 

Enrick Barbillon nous en dit plus sur lui : 

Après avoir réalisé une formation universitaire complète de psychologie, je suis devenu psychosociologue, et ce, depuis 2007. Nous pouvons expliquer mon métier comme étant un psychologue spécialisé dans les relations humaines de l’environnement professionnel. Après avoir identifié les interactions entre les individus, ce qui m’intéresse dans mon travail, c’est de voir quelle relation un de ces individus entretient dans son milieu professionnel.

Mon métier se décompose en trois parties :

  • J’interviens dans les universités où j’enseigne la psychologie sociale pour former les futurs professionnels de ce métier.
  • Je suis formateur-conférencier dans différents domaines très différents comme l’hôtellerie, l’aviation ou encore la grande distribution où j’interviens avec des professionnels déjà en place. L’importance de ce large panel, c’est que les problèmes sont souvent les mêmes.
  • Je suis consultant, j’interviens dans des audits (RPF par exemple) pour travailler sur des situations compliquées telles que le harcèlement, les conflits au sein d’une entreprise entre professionnels etc. Et j’accompagne aussi bien les équipes que les dirigeants.

 

– Quel va être le sujet de votre intervention ?

Il faut tout d’abord bien comprendre que suivant les milieux, les réactions face au stress sont identiques. Je vais faire comprendre aux intendants comment fonctionne le stress, a quoi il sert, et comment il émerge. Cette présentation va aboutir à second point où je vais expliquer que le stress n’est pas forcément négatif mais il le devient lorsque l’on ne sait pas le gérer. C’est à partir de là qu’il devient envahissant et handicapant et que l’on ne prendra pas les bonnes décisions et que l’on agira de façon hâtive, ce qui devient handicapant.

Mais lorsque que l’on comprend ce stress, nous allons pouvoir anticiper afin d’avoir les bonnes pratiques. Le stress devient alors un moteur et non un frein.

 

– En quoi cette intervention ou quels points dans votre intervention vont intéresser les intendants de terrains de sport ?

Le stress fait partie du quotidien des intendant car ils exercent un métier où ils doivent sans cesse s’adapter à des éléments qu’ils ne maîtrisent pas comme par exemple la météo. C’est dans ce processus d’adaptation que le stress émerge. Je vais leur montrer comment mieux canaliser ce stress et leur apprendre à ce qu’il ne devienne pas intense afin que cela ne génère pas d’autres problématiques. Enfin je vais leur montrer comment mieux se préserver sur le long terme et leur donner des indications, les bons réflexes à avoir et des éléments de bonnes pratiques.

 

 

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